Question

Comment pourriez-vous ouvrir le développement de vos produits à la communauté open source, afin de créer un produit gratuit ?

Exemple

Firefox, browser/navigateur internet très connu et gratuit, est développé par une communauté open source.

Pour en savoir plus sur Mozilla Firefox

Mozilla Firefox [mɒˈzɪlə ˈfaɪɚfɑks]a est un navigateur web libre et gratuit, développé et distribué par la Mozilla Foundation avec l’aide de milliers de bénévoles grâce aux méthodes de développement du logiciel libre/open source et à la liberté du code source.

Il est géré depuis 2003 par la fondation Mozilla. Celle-ci a créé en 2005 la société employant l’ensemble des salariés de la fondation, la Mozilla Corporation, et déposé la marque Mozilla en 2006.

Firefox est à l’origine un programme dérivé du logiciel Mozilla (actuellement connu sous le nom de SeaMonkey), mais reprenant uniquement les fonctions de navigation de celui-ci. Ce logiciel multiplateforme est compatible avec diverses versions de Windows, macOS, GNU/Linux, Android et, fin 2015, iOS. Il a été porté sur d’autres systèmes d’exploitation, ce qui est rendu possible par la mise à disposition de son code source sous licence libre MPL.

Le logiciel fait partie de la liste des logiciels libres préconisés par l’État français dans le cadre de la modernisation globale de ses systèmes d’informations (S.I.).

Ce logiciel a connu un succès croissant dans un premier temps, dépassant 1,2 milliard de téléchargements en janvier 2010. Même si ce chiffre ne reflète pas le nombre réel d’utilisateurs du logiciel, Firefox est rapidement devenu le principal concurrent d’Internet Explorer, le navigateur Web de Microsoft. En décembre 2010, Firefox devient temporairement le navigateur le plus utilisé en Europe devant Internet Explorer et Google Chrome. Il se fait finalement rattraper par ce dernier pendant l’année 2011. Le 3 avril 2013, le projet Mozilla fête ses quinze années d’existence.

Depuis 2010 et en partie depuis l’essor des smartphones, Firefox a vu sa part du marché des navigateurs web décroître d’environ 35 % à environ 5 % (estimations entre 3,3 % et 5,4 % en février 2020), au profit notamment des navigateurs Google Chrome et Safari (Apple).

Parmi les initiatives de la fondation destinées à enrayer ce déclin, Mozilla lance fin 2016 un énorme chantier d’alignement sur la concurrence, avec des refontes structurelles tant au niveau du code (notamment l’implémentation du multithreading et l’unification sur le système WebExtensions) que de l’interface ; une étape importante se concrétise avec Firefox Quantum, soit la version 57 du navigateur, qui est sorti fin 2017.

En septembre 2019, l’agence allemande de sécurité informatique (BSI), recommande Firefox car étant le navigateur le plus sécurisé.

Source : Wikipedia

Pour en savoir plus sur l’open source

La désignation open source [ˈoʊpən sɔɹs]1, ou « code source ouvert », s’applique aux logiciels (et s’étend maintenant aux œuvres de l’esprit) dont la licence respecte des critères précisément établis par l’Open Source Initiative, c’est-à-dire les possibilités de libre redistribution, d’accès au code source et de création de travaux dérivés. Mis à la disposition du grand public, ce code source est généralement le résultat d’une collaboration entre programmeurs.

Le mouvement open source s’est développé en parallèle du mouvement du logiciel libre qui prône des valeurs philosophiques et politiques de justice, l’open source se focalisant sur des considérations techniques de développement logiciel et ne s’opposant pas à l’utilisation de systèmes intégrés combinant logiciels propriétaires et logiciels open source. Dans la pratique toutefois, la très grande majorité des logiciels open source sont également libres, l’exception la plus notable étant les logiciels pratiquant la tivoïsation.

L’open source a déjà investi tous les grands domaines du système d’information des administrations françaises2 : environnements serveurs, domaines applicatifs, outils d’ingénierie, solutions de réseaux et sécurité. Les solutions open source sont désormais au même rang que les solutions propriétaires dans le paysage des logiciels du secteur public. Les décideurs effectuent d’ailleurs de plus en plus leur choix à partir d’un jugement éclairé, en comparant systématiquement solutions propriétaires et solutions libres.

Histoire

Article détaillé : Histoire du logiciel libre.

Contexte

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Les ordinateurs des années 1960 étaient livrés avec des logiciels accompagnés de leurs sources que les clients pouvaient modifier et étendre. Il aurait en effet été impossible de vendre un ordinateur sans son logiciel d’accompagnement, et la plupart des clients estimaient trop aléatoire de faire fonctionner un logiciel dont ils ne pouvaient vérifier les caractéristiques internes. Les acquéreurs de logiciel obtenaient donc sur simple demande les sources des logiciels (y compris les systèmes d’exploitation) et pouvaient les modifier à leur convenance3.

Apparition du mouvement

L’expression « open source » est apparue en 19984. Elle a été suggérée par Christine Peterson du Foresight Institute afin de lever l’ambiguïté de l’expression anglaise « free software » (logiciel libre). En effet, « free » possède deux significations : « libre » (au sens de « liberté ») et « gratuit ». Cette nouvelle désignation permet de rappeler aux utilisateurs qu’un logiciel a un coût. Il s’agit également de choisir un vocabulaire correspondant mieux au monde des affaires, le terme « free » (gratuit) de free software risquant d’inquiéter les entreprises.

L’introduction de la désignation « open source » n’a pas atteint le but escompté. En effet, « open » signifie « ouvert » et un certain nombre de personnes utilisent le terme pour désigner des logiciels propriétaires dont le code est consultable sous condition. C’était le cas notamment du New York Times en 20095

Eric Raymond avait d’abord essayé de déposer le terme « open source ». Sa tentative ayant échoué, il créa avec Bruce Perens l’Open Source Initiative, qui délivre le label OSI approved aux licences qui satisfont aux critères définis dans l’Open Source Definition, une adaptation des Principes du logiciel libre du projet Debian.

L’expression « open source » s’est largement imposée dans le monde professionnel mais également dans le milieu universitaire. Depuis ses débuts, le champ de l’open source s’est profondément modifié, ce qui a conduit certains auteurs à lever des ambiguïtés6 et même à corriger des idées reçues à propos de ce phénomène7. Ainsi, certains logiciels open source ont atteint un niveau de qualité suffisant pour être intégrés dans des systèmes hautement sensibles destinés aux industries de défense ou à l’aéronautique8. L’expression « FLOSS » (Free Libre Open Source Software) tente quant à elle de faire la synthèse des différents mouvements et ainsi de dépasser les querelles terminologiques.

Différence avec le logiciel libre

La différence formelle entre open source et logiciel libre (en anglais : free software) n’a quasiment pas de conséquence dans l’évaluation des licences. On a pu un temps citer un contre-exemple célèbre avec le projet Darwin d’Apple qui était open source selon l’OSI, mais pas libre au sens de la Free Software Foundation9. Depuis la version 2.0 de l’APSL, la licence sous laquelle il est distribué, ce n’est plus le cas10.

Les désignations logiciel libre et open source sont en réalité deux désignations concurrentes pour un même type de licence de logiciel11. En utilisant la désignation logiciel libre, on tient à mettre en avant la finalité philosophique et politique de la licence, tandis que la désignation open source met l’accent sur la méthode de développement et de diffusion du logiciel12. L’histoire et les polémiques soulevées se trouvent dans l’article Open Source Initiative.

D’un point de vue économique, la marque open source contribuait à la création d’une nouvelle forme de marché et d’économie. Il s’agissait de fournir une approche plus pragmatique des avantages du logiciel libre, en mettant de côté les connotations politiques et philosophiques, afin de n’en conserver que les avantages sur le plan de l’ingénierie. Le développement de ce marché est porté par les entreprises traditionnelles de l’informatique (SSII) mais également par des sociétés de services spécialisées : les SSLL (sociétés de service en logiciels libres).

Intérêt

Le mouvement open source met en avant la qualité des logiciels produits. Le code source peut être relu et amélioré par tout le monde, ce qui peut permettre notamment la correction de problèmes de sécurité. L’expression « open source » peut ainsi être utilisée à des fins de marketing. Cependant, un logiciel open source n’a aucune garantie d’être exempt de failles. La vulnérabilité heartbleed en est un exemple.

Les logiciels open source intéressent beaucoup les pays nouvellement industrialisés et émergents (Chine, Brésil, Inde, etc.) car ces logiciels leur confèrent une indépendance technologique à moindre coût13.

L’open source permet souvent de disposer de nombreux choix de logiciels. En effet, des projets ayant la même fonction peuvent coexister (par exemple, pour le traitement de texte, AbiwordLibreOffice Writer ou Calligra Words). De plus, tout conflit concernant un logiciel peut être résolu par un fork, avec un second logiciel qui sera créé, basé sur le code source du premier (OpenBSD est un fork de NetBSD). Pour permettre la compatibilité entre ces logiciels, différents standards existent, comme POSIX pour les interfaces de programmations, ou l’initiative freedesktop.org pour les environnements graphiques.

La médecine et l’open source entretiennent des liens complexes. Les données ouvertes sont déjà très utilisées dans le domaine de la génomique et pourraient aussi être un des moyens d’améliorer certaines gestions de crise (dans les pays pauvres) et de développer et déployer la médecine préventive, la médecine pré-hospitalière14 et hospitalière, la pharmacie traditionnelle et moderne ainsi que l’écoépidémiologie, notamment concernant certaines maladies tropicales15 prévalentes dans des pays qui n’en ont pas les moyens financiers. Il conviendrait toutefois de résoudre un défi concernant la protection des données personnelles.

Marché

Compte tenu de la spécificité des mécanismes de licences open source par rapport aux licences propriétaires, le marché de l’open source se base sur des modèles d’affaires spécifiques.

Selon le syntec informatique, le marché de l’open source représentait 450 millions d’euros en 2007 ; sa croissance annuelle prévue était de 50 % par an16.

Selon l’étude « Le marché des logiciels libres » de Pierre Audoin Consultants réalisée en janvier 2008, le marché français de l’open source atteint un chiffre d’affaires de 730 millions d’euros et représente 33 % du marché européen17. Depuis 2003, sa croissance annuelle est supérieure à 40 %.

Ce marché est réévalué en 2011 à 2,5 milliards d’euros, avec une croissance de 30 % par an. Il emploie 30 000 personnes, dont 90 % chez les utilisateurs et 10 % chez 300 PME spécialisées, dont LinagoraSmile, Alterway, Openwide, Nuxeo et AF8318.

Concernant le marché français des logiciels et services relatifs aux administrations françaises, MARKESS International l’estime en 2011 à un peu plus d’1 milliard d’euros. Il bénéficie depuis plusieurs années d’une croissance dynamique : entre 2011 et 2013, la croissance moyenne du marché des logiciels et services au sein des administrations françaises est évaluée à 7,7 %19.

En 2010, l’industrie française de l’open source regroupe 250 entreprises et 3 500 emplois20. Ses utilisateurs sont les grands comptes qui représentent 48 % du chiffre d’affaires de l’industrie du logiciel libre et 600 000 PME à la recherche de solutions peu onéreuses.

Selon l’enquête « Future of Open Source » menée par Black Duck Software (en) fin 201221, l’adoption de l’open source serait majoritairement déclarée par les administrations publiques (35 %), suivi par les industries médicales (15 %) et médiatiques (13 %). Avec 1 million de projets référencés, le volume des applications mobiles open source lancées mensuellement pour Android est désormais quatre fois plus important dans l’environnement de Google que sur iOS22.

Méthode de développement

Dans l’article « En quoi l’open source perd de vue l’éthique du logiciel libre » de Richard Stallman, il écrit « L’open source est une méthodologie de développement ; le logiciel libre est un mouvement de société. » 23

Un code source ouvert implique donc que le code soit compréhensible et lisible par un tiers en mesure de le comprendre car écrit en suivant cette méthode particulière de développement.

Cela passe, par exemple, par une phase d’écriture de commentaires au sein même du code source afin d’expliquer la manière dont le code sera interprété ou exécuté, ou expliquer certains choix de développement.

Il n’est pas rare de voir des codes sources ouverts dont la complexité et l’absence de commentaires augmente le travail de compréhension à réaliser en amont d’une modification ou amélioration. Le simple fait de choisir de déposer son code sous licence libre en rendant la source disponible ne suffit donc pas à un code pour être qualifié d’open-source s’il n’a pas été écrit en suivant une certaine méthode, souvent contraignante.

Source : Wikipedia